Depuis le 24 février dernier nous avons tous été conditionnés à applaudir, sans réserve aucune, à la grande leçon de leadership servie au monde entier par le président ukrainien Zelensky. Certains parleront d’une classe de maître donnée en temps réel, live, par l’entremise des médias sociaux et sur nos écrans de télé. Son sang-froid depuis le début de la guerre, sa communication efficace et son inflexibilité devant le rouleau compresseur de la machine militaire russe en ont fait un héros quasi spontané.
La Russie n'est pas en train de perdre la guerre en Ukraine, contrairement à ce que nous lisons ou entendons dans nos médias depuis février. Le souligner n'est pas une forme de complaisance à l'endroit de Vladimir Poutine, c'est une constatation de ce qui se passe dans le monde brutal et violent du réel.