Honnêtement, mon premier réflexe n’aurait pas été de syntoniser TVA pour décompresser après une grosse semaine d’ouvrage à l’usine. Boire un vin naturel trop cher qui sent l’écurie ? Oui, s’il vous plaît, prenez mon argent ! Entendre des gens se crier dessus à la télé dans un décor de soucoupe volante ? Merci, mais non merci.
C’est le parti que prend TVA avec Le monde à l’envers, l’émission-débat animée par Stéphan Bureau. Même s’il avait été quelque temps chef d’antenne du téléjournal de 22 h à TVA, cet animateur hyper doué, qui ne cesse d’explorer les diverses avenues qu’offrent les médias, semblait avoir pris racine à Radio-Canada. Le légendaire manque de grâce du diffuseur public envers ceux qui l’ont le mieux servi a ramené Stéphan Bureau « chez lui »...
Figure incontournable du monde de l’information et des affaires publiques depuis une trentaine d’années au Québec, Stéphan Bureau effectue un retour au petit écran cette saison avec Le monde à l’envers, présenté le vendredi soir sur les ondes de TVA. Une émission qui prône le choc des idées parmi un panel de collaborateurs issus de divers horizons.
L'émotion est au rendez-vous lors de cette discussion avec Stéphan Bureau qui revient un peu à la maison en s'assoyant avec Pénélope. L'animateur fait un retour sur les dernières semaines, mouvementées, qu'il a passées à la barre de l'émission Bien entendu, à l'été 2021. Il donne aussi quelques détails sur l'émission de débats qu'il animera à TVA, Le monde à l'envers.
C’est sûrement ce que doivent penser le nouvel ombudsman de Radio-Canada, Pierre Champoux, et la journaliste scientifique de Québec Science, Marine Corniou, qui a porté plainte contre l’animateur de Bien entendu à la suite de son entrevue avec le Dr Didier Raoult, le 26 mai dernier. C’est aussi ce que doivent se dire les lecteurs du Devoir, cerbère autoproclamé de l’orthodoxie woke.
L’absence du «e» à la fin de son prénom est une coquetterie maternelle. «Non, non, détrompez-vous, je n’étais pas précocement affecté d’une volonté maladive de me distinguer», indique Stéphan Bureau. On l’aurait pourtant juré: depuis toujours ce communicateur-animateur-journaliste-producteur adore ne rien faire comme tout le monde.
1. J’ai peur d’être pauvre. De ne pas pouvoir subvenir à mes besoins m’angoisse totalement.
2. Si j’ai du goût – et très prétentieusement, je crois en avoir beaucoup -, c’est grâce à ma mère. Elle m’a transmis le sens du beau. Je magasine seul et ne doute jamais de mes choix, que ce soit pour un vêtement ou un meuble.
3. Mon «capital de talents» est très limité...
L'homme assis derrière la bouteille de San Pellegrino est un produit de son temps mais il a été métamorphosé sans l'aide d'une émission de télé-réalité et d'un makeover extrême. Svelte et basané, Stéphan Bureau est un pèlerin élégant qui refuse de jouer les prosélytes ou les Cassandre, se méfie du prêchi-prêcha, craint de pavoiser sur les tribunes qui lui sont consenties en raison de sa visibilité télévisuelle.